lundi 20 octobre 2014

Vide poches


Par ici des petit bouts de mots tabou.. au fil de mes pensées...
J'y piocherai sans doute pour construire quelque choses avec.
En attendant c'est mon vide poches.

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Comme un alien dans les entrailles, l'attente me ronge et me cisaille.
Gouttes de sueur ravinent mon cœur, de cette douleur tu fais ripaille.

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A l'encre noire des mes cauchemars, j'écris mes nuits, mes insomnies.
pensées furtives et invasives, silence de mort, jeteur de sort.

mardi 14 octobre 2014

En suspens



Tu fais silence, mise à distance
Comme une sentence, sonne ton absence

Attendre un signe, perdre la ligne
Perdre l'espoir, broyer du noir

Larmes refoulées, gorge nouée
Laisser aller et s'épancher

Fantasmes en berne, le cœur se traine,
Plaisirs du corps en désaccord

La pluie s'en mêle, le vent la grêle,
montée des eaux, peur du chaos,

Interpréter tous les noms dits,
Imaginer folle jalousie

Perdre la raison, vague d'émotion
Se ressaisir pour s'en sortir

Mots griffonnés pour thérapie
Exorciser, le cœur épris

Lacher le fil, laisser aller
se résigner laisser passer

Tes mots s'étiolent, se raréfient
Savoir pourquoi, mon corps à froid

Mais au détour d'un jour pluvieux,
Message arrive, éclaire mes yeux

Peur de brusquer, de trop en faire,
De t'effrayer, te laisser faire

J'attends fébrile, que ton œil brille,
Que les nuages quittent ton visage

Que ces jours là, bientôt arrivent
Que ton sourire, retrouve ma rive

samedi 4 octobre 2014

Été indien au matin


Lumière d'automne filtre le volet,
Pointillés d'or, jaune oranger,
Le jour se lève, l'esprit s'éveille
Un doux matin d'été indien

Les murs s'habillent, tâches, escarbilles,
Mer en miroir reflets de feux
Soleil qui perce, éclaire la pièce
Sur l'horizon, mon oraison

L'astre du jour accueille l'amour.
Rêves éveillés, se pré lacer
Draps de coton, comme un cocon.
S'en extirper pour s'étirer.

Tirer des plans sur la comète,
Début du jour, vie sans détour,
Programme chargé, idées en tête
Prendre le temps des réflexions,
Trouver le sens et ses raisons.

mercredi 1 octobre 2014

Songe d'une nuit d'automne



Ton ressac m'éveille, de ma vie j'appareille,
Mon navire prend le large, mon cœur lourd se décharge,
Fantasme d'une nuit, des envies d'infini,
Que l'inconnu raisonne, c'est mon corps qui frissone,
La peur me cloue sur place, face à ta carapace,
Tumulte de ton âme, me blesse comme une lame.
Sur quel pied danser, rester ou s'évader.
Face à tes pôles multilples, le voyage est risqué
Et que le vent se lève, il deviendra périple.
L'envie qui me tenaille, me ravage les entrailles.
Ton art est ta matière, je l'aime à ma manière,
Embarquer sur l'esquif, glisser jusqu'au récif
D'une passion sans orage, et devenir ton large.
Ton horizon lointain, ta voile, ton lendemain,
Espérer devenir, raison de ton sourire,
Pour soulager tes mots, partager ton fardeau.
Ton cœur impénétrable, pourtant si désirable,
Blessé par les revers, rongés par quelques vers,
Colmater tous ces trous t’enivrer de mots doux,
Caresser ton échine, ton sang encre de Chine,
Pour y tremper ma plume, et décrocher la lune,
Juste pour ton regard, juste pour un espoir,
De vivre l'impossible, sans regarder les heures,
Sans en rendre des comptes, ne plus en avoir honte,
Rendre la vie facile, te voir dormir tranquille
Est-ce trop en demander, folie amourachée,
Avoir envie de vivre, d'aimer et d'être aimée,
Attendre les alizés, pouvoir tirer des bords,
Attendre le bon moment et oser s'élancer.