lundi 1 septembre 2014

Fatalité



Du pied d'estale où je t'installe,
La vue est belle, ça sent l'amer,
Tu fais la pluie et le beau temps
4 saisons, 1000 raisons, âme prisonnière de ta misère,

En pâmoison de tes talents,
Esclave acquise à tes manières.

A ta lumière je suis pendue, tes mots me noient, je suis perdue.
Tes doubles sens souvent me grisent, lecture multiple toujours de mise,
Poète maudit et incompris
Magie des mots ruinent mon esprit,
Chat noir, corbeau, plus qu'un fléau,
Ta coupe est pleine, à fleur de veine.

Humeur changeante, parfois me hante,
Ligne tracée, jamais déviée
,
Mon cœur trépigne et tu piétines.
La peau frémit, vague des envies,
Au bon vouloir de tes regards.
Attente passive pour poses lascives,
A quémander à être aimée.

Mais la roue tourne, le socle vacille,
Le vent se lève, brise les rêves,
Conscience des faits, fatalité,
Humain sensible, mon cœur s'exhibe,
Heurter le mur, perdre figure,
Reprendre sa place, garder la face

Quand les yeux s'ouvrent, la raison couve,
A sens unique, l'amour s'étrique
File à tire d'ailes  et me réveille,
Distance se creuse, cœur lessiveuse,
Magie s'envole, le cœur s'étiole,
Routes qui divergent, cœur qui s'allège.

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