dimanche 19 juillet 2015

La métamorphoe

Elle a pris tout son temps,
elle a mis 22 ans,
pour retrouver sa place,
quitter le palais des glaces,
miroir aux alouettes,
qui fait perdre la tête,
qui fait perdre de vue,
l’essentiel de la vie.

Métamorphose lente,
sur un chemin en pente,
route semée d’embuches,
elle avance elle trébuche,
des bâtons dans les roues,
de ceux devenus fous,
qui cherchent à l’asservir,
pour leur propre plaisir.

Et la chenille hésite,
pitié des parasites,
elle va droit à sa perte,
elle se pose et s’arrête,
contemple le cocon,
éclairé de néon, 
lumière artificielle,
mais ce n’est plus pour elle.

perversité malsaine
du diable qui l’entraîne,
elle ouvre enfin les yeux
face à un être odieux
d’un dictateur en peine,
rongé par quelque haine,
vengeance de l’évincé,
qui se trouve détesté.

De la lourdeur du choix,
enfin elle se défait,
ça y’est c’est décidé, 
elle s’allège de ce poids,
elle déverse ses mots, 
et les offre en cadeau,
s’affranchie du mensonge,
de toute qui la ronge.

La chenille se prépare,
à défroisser ses ailes,
devenir enfin elle,
devenir papillon,
sans trompette ni flonflon,
redécouvrir l’amour
pour aimer à l’envie

pouvoir jouir de sa vie.

mercredi 24 juin 2015

J'aime à la nuit tombée

J'aime à la nuit tombée,
entendre mon cœur parler,
me dire tellement de chose
et s'exprimer en prose,
Flots de mots incessant,
au fil des sentiments.

la lueur de la lune devient alors ma plume,
des profondeurs du soir,
s'écoule mon encre noire.

Si les mots se bousculent,
c'est qu'ils sont à l'étroit,
comme un besoin précieux,
ma page en place et lieu.

mes obsessions lointaines,
ces peurs qui me gangrènent,
deviennent mes sujets,
qu'il faut exorciser.

Antidote des verbes,
qui rejaillissent en gerbes,
apaisent la douleur,
pour alléger mon cœur.

Mes lignent s'interlignent,
et pareil à la vigne,
viennent parasiter,
des sens à déchiffrer.

Et si la nuit m'emporte,
je la voudrait plus forte,
m'endormir à jamais,
pouvoir ne plus rêver.

Mais je perds la raison,
a cause des sentiments,
girouette qui suit le vent,
au rythme des tourments.

le feu qui me consume,
aura raison de moi,
l'enveloppe se déplume,
je suis l'ombre et la proie.

J'aime au jour qui se lève,
abandonner mes doutes,
brandir enfin mon glaive,
pour affronter la route


mardi 23 juin 2015

Dernières volontés





Parle moi de nous deux
Ce qu'on aurait voulu,
Ce que l'on n'a pas pu.
Parle moi de tes rêves,
Fais moi l'amour sans trêve,
Que le matin se lève,
Sur mon corps plein de fièvre,
Parle moi de ta vie
Des illusions perdues
Échouées sur les rochers,
Quand la mer agitée
Fracasse ta volonté!
Dis moi ces mots si doux
Et qui ne sont qu'à nous
Murmurés à l'oreille
le soir comme au réveil
Viens apaiser mes doutes,
Quand j'ai perdu ma route,
Que ma boussole m'indique,
Des chemins chaotiques,
Parle moi bien plus fort
Dis moi des choses tendres
Que je voudrais entendre
Et sors moi du chapeau,
Ta ribambelle de mots
Mets y de la couleur
Avant qu'ils ne se meurent
Qu'ils tombent de trop haut
Qu'ils deviennent noir corbeau.
Fais en de beaux tableaux
Le langage du pinceau
Et laisse moi déchiffrer,
Les sens et les degrés
Quand ta passion s'exprime
Que tes songes s'impriment
Toute ta raison de vivre
Des touches colorées
Où tout se trouve lié.
J'aurais voulu te dire, mes rêves et mes désirs,
Gommer tous les fantômes,
Pour enfin changer de tome.
Comme j'aimerais te dire,
Raison de mes soupirs,
Que l'extraordinaire,
D'un être apart entière
Peut devenir calvaire
Face à la terre entière
Je vais pourtant te dire,
Ce que mon coeur transpire
Ta folie m'épouvante,
Ton audace m'aimante,
J'ai un genou à terre
Et mon coeur en galère
La peur me paralyse,
Peur de faire une bêtise,
J'ai envie d'être en vie
Trouille d'en payer le prix
Crainte de la solitude,
Besoin de certitude
D'une main à tenir,
d'une épaule pour grandir.
De toi pour rebondir.
Mais laisse moi du temps
Pour penser mes blessures,
Effacer les mots durs
Me dégager du mur,
J'ai voulu m'envoler,
On a lesté mes ailes,
De culpabilitè
Pour me faire hésiter,
C'est dans la solitude,
Que je trouverai ma voie,
Gagner ma liberté,
Exit les habitudes,
Et toutes mes certitudes
Je vais courber l'échine,
Au risque d'une âme chagrine
Guetter le bon moment
Oublier mes tourments
Penser à l'avenir,
L'amour en devenir
Et me laisser porter,

Par l'instinct et le vent.

L'espoir

Est il deja trop tard pour un dernier espoir?
Mais laisse moi du temps mon magnifique amant
Dis moi que t'es pensées ne m'ont pas effacée
Ma douleur est palpable,

Je suis inconsolable,
Mais donne moi la main, ne lache pas mon sein,
Dis moi que c'est pas vrai, laisse moi espérer,
Je ne peux pas rester, sans toi a mes côtés...
Mais laisse moi le temps, de pouvoir tout régler,
Pour mieux te revenir, et ainsi repartir.

L'étoile fantôme





Qui étais tu vraiment ?
ton absence me hante,
la douleur est latente,
insidieuse douleur,
et qui rythme mes pleurs.
J'aimerais bien comprendre,
ce que je dois attendre,
vers quoi va le chemin,
quand tu me tiens la main ?
Quel est donc ton message,
sur la page de ma vie,
Ou t'es tu arrêtée,
que dois je continuer ?
Dans mon corps à l'étroit,
tu as enfoui ton coeur,
le mien s'est arrêté,
pour te laisser régner.
Tu vis à travers moi
en fait, avais-je le choix?
perdu le libre arbitre,
de clore ce beau chapitre.
Mais toutes ces erreurs,
me ravagent de douleur,
tel un vampire avide,
tu laisses mes veines arides.
Et quel est donc ce lien,
qui fait un mal de chien ?
J'aimerais faire ton deuil
me laisse pas sur le seuil.
Ton départ me torture,
je vais droit dans le mur,
pourquoi es tu partie ?
on laisse pas les amies.
Ta lutte fut exemplaire,
la bataille truquée,
Le diable comme adversaire,
ta jeunesse condamnée.
Dans ma folie mystiques,
je rêve que tu es là,
toi mon amie unique
a bien veiller sur moi.
Un jour tu partiras,
pour me laisser en paix
tu quitteras ma peau
me laisseras respirer.
J'ai bien cru un instant,
que c'était le moment,
prémices du départ,
en me donnant l'espoir.
Je dois rien à personne,
et ton vœu qui raisonne,
je dois m'en affranchir,
de ton dernier désir.
Je suis prête maintenant,
j'ai appris à voler,
Ne retiens pas mes ailes,

rends moi ma liberté.