dimanche 14 septembre 2014

Mots sans suite

Mots en suspend dont tout dépend,
Question posée, restée sans suite,
Le cœur s'affole et extrapole
Comment la fuite peut tout régler?

Montagne russe des sentiments,
Perte des repères, la rose des vents,
Indique le nord, valse des remords.
Indique le sud, larmes en prélude.

Raison de vivre, de croire en quoi?
Douter de soit, croiser les doigts
Prendre du recul, garder la foi
Prendre le large, savoir pourquoi

Tristes pensées, âme  déchirée
Qui interprète tous les silences,
Douleur intense, peur de l'absence
Ta bouche sans mots est tord boyaux.

Finalité d'un bel été, fleur d'oranger
Effluves subtiles, laisser sa trace
Indélébile, croire l'impossible,
Et s'écrouler.



lundi 1 septembre 2014

Fatalité



Du pied d'estale où je t'installe,
La vue est belle, ça sent l'amer,
Tu fais la pluie et le beau temps
4 saisons, 1000 raisons, âme prisonnière de ta misère,

En pâmoison de tes talents,
Esclave acquise à tes manières.

A ta lumière je suis pendue, tes mots me noient, je suis perdue.
Tes doubles sens souvent me grisent, lecture multiple toujours de mise,
Poète maudit et incompris
Magie des mots ruinent mon esprit,
Chat noir, corbeau, plus qu'un fléau,
Ta coupe est pleine, à fleur de veine.

Humeur changeante, parfois me hante,
Ligne tracée, jamais déviée
,
Mon cœur trépigne et tu piétines.
La peau frémit, vague des envies,
Au bon vouloir de tes regards.
Attente passive pour poses lascives,
A quémander à être aimée.

Mais la roue tourne, le socle vacille,
Le vent se lève, brise les rêves,
Conscience des faits, fatalité,
Humain sensible, mon cœur s'exhibe,
Heurter le mur, perdre figure,
Reprendre sa place, garder la face

Quand les yeux s'ouvrent, la raison couve,
A sens unique, l'amour s'étrique
File à tire d'ailes  et me réveille,
Distance se creuse, cœur lessiveuse,
Magie s'envole, le cœur s'étiole,
Routes qui divergent, cœur qui s'allège.